Historique de la création
et des activités de la S.E.C
Crée en 1950 par le philosophe Umberto Campagnolo, la S.E.C a pour objet, en affirmant la nécessité d’une politique de la culture, de conforter les valeurs de civilisation, d’œuvrer au dialogue interculturel, à la pratique de la tolérance et au maintien de la paix. La S.E.C. s’est engagée en ce sens pendant toute la période de « guerre froide » où les relations entre intellectuels et artistes de l’Est et de l’Ouest était si difficile. Pour ce qui est de la France de grands intellectuels de l’époque tels que Jean Lacroix, Paul Ricœur, François Perroux, André Gide, Jean Paul Sartre ont participé aux activités de la S.E.C.
La langue officielle de la S.E.C. est le français, son siège international longtemps à Venise se trouve actuellement à Pescia près de Florence. Son Conseil exécutif se réunit une fois par an et son Assemblée générale tous les deux ans. Le thème de la dernière Assemblée qui s’est tenue à Venise en 2015 était «La recrudescence du nationalisme en Europe».
La création artistique est indissociable du débat culturel. Les intellectuels et les artistes de toutes disciplines ont le devoir de sensibiliser les responsables politiques et l’opinion publique sur la nécessité de développer « une politique de la culture » selon les termes d’ Umberto Campagnolo fondateur de la SEC ou selon les terme d’ Edgard Morin membre de la S.E.C d’ une «politique de civilisation», créatrice de valeurs. En effet les autorités politiques internationales, nationales ou régionales ne peuvent susciter de véritables débats sans la médiation des associations d’intellectuels concernés par les problèmes de culture.
La Société européenne de culture, association internationale créée voici plus de 60 ans et ses Centres nationaux qui peuvent s’enorgueillir d’une longue expérience du dialogue interculturel, sont l’exemple même de ce type d’associations rares mais menacées de disparition ,faute d’un minimum d’aide financière.
En effet la S.E.C. internationale comme les Centres nationaux connaissent de graves problèmes financiers. Pour exister ces associations ont besoin de dons ou de subventions de fonctionnement pour payer un secrétariat, alimenter un website, un réseau internet, organiser des conférences ou soutenir une revue. Pour être limité en son montant, un tel appui se révèle indispensable.
Or au contraire des théâtres, des orchestres, des musées et autres institutions culturelles, une organisation de réflexion comme la SEC est dépourvue de recettes à l’exception des cotisations, souvent insuffisantes, des dons ou des subventions nationales sujettes un jour ou l’autre aux changements de politiques et aux restrictions budgétaires. Elle ne trouve par ailleurs guère de mécène dévoué à une activité de l’esprit dont la « visibilité » est très restreinte, par nature.
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